Nous voilà dans la plus
belle région d'Islande. S'il ne fallait
voir qu'un site, ce serait celui-là. Le
Landmannalaugar, c'est une explosion de couleurs,
de formes insolites, de variétés
de paysages et de curiosités géologiques.
On se croirait sur une autre planète. Les
possibilités de randonnées sont
nombreuses. Les paysages et l'ambiance changent
au fil des heures, de la météo et
de la saison.

Plusieurs pistes mènent
au Landmannalaugar. La plus courte façon
d'y arriver est par le nord, au départ
de la Sprengisandur (49km). Quelques kilomètres
au sud du lac Thorisvatn après l'embranchement
vers Veidivötn, un autre embranchement part
vers le sud, la piste F208. Elle porte aussi le
nom de Fjallabaksleid et traverse des paysages
fabuleux. Bien que les routes F soient des pistes
réservées aux 4x4, les voitures
normales peuvent arriver jusque dans le Landmannalaugar
en roulant prudemment mais elles ne franchissent
pas le dernier gué assez impressionnant
qui ponctue l'arrivée. Un petit parking
est prévu et le reste du chemin se fait
à pied en transportant le matériel
via la passerelle qui emjambe la rivière
jusqu'au camping ou au refuge. Notez que les voitures
de location normales ne sont pas couvertes par
l'assurance en cas de pépins sur les pistes.
Ne louez surtout pas chez Hertz si vous voulez
éviter de payer 900 € d'amende.
Le site est également desservi par une
ligne de bus.
Si vous possédez un 4x4,
je vous recommande plutôt d'emprunter la
piste F225 ou Landmannaleid pour atteindre le
Landmannalaugar par l'ouest via Domadalur. Elle
est plus longue que la F208 et comporte quelques
gués à franchir mais les paysages
traversés sont merveilleux. Après
les étendues noires et désolées
du volcan Hekla, la route s'engage dans la vallée
de Domadalur aux collines couvertes de velours
vert et de moutons.
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au pied de Barmur |
refuge et camping |
bain chaud en pleine nature |
Il y a un refuge, un terrain
de camping et un bloc sanitaire avec lavabos,
WC et douches payantes. Rien d'autre ! Le lieu
est volontairement rudimentaire pour éviter
l'afflux touristique et la dénaturation
du paysage. Pas d'électricité pour
recharger les batteries. Les places au refuge
sont réservées des mois à
l'avance par les groupes et tours opérateurs.
Le week-end, c'est la grosse affluence car les
Islandais eux-même affectionnent tout particulièrement
la région. Les samedis soir sont folkloriques
et bruyants autour du ruisseau d'eau chaude.
Une grande digue a été
aménagée pour protéger le
camping des crues de la rivière Jökulgilskvísl.
Les véhicules après déchargement
du matériel doivent se garer à l'écart.
Les tentes se montent directement sur les cailloux.
Et comme il est impossible de planter des piquets
sur un tel sol, de gros blocs de pierre permettent
de fixer et lester les tentes.
La compensation, c'est l'immersion
en pleine nature, dans une vallée époustouflante
située entre des montagnes de rhyolite
colorées et un mur de lave figée,
Laugahraun. A ses pieds, on se baigne dans un
ruisseau alimenté par des sources d'eau
chaude et froide perdu au milieu des herbes, boutons
d'or et linaigrettes arctiques. La zone est marécageuse
et une passerelle en bois mène au lieu
de baignade.
Maintenant que le décor
et la tente sont plantés, allons visiter
les alentours ...
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